PAIRE DE GRANDES COUPES MONTÉES

En ‘marbre Serpentin des Vosges’

Paris, vers 1770-1775.

Provenant successivement des collections de Jean-Nicolas de Boullongne (1726-1787), intendant des finances de Louis XV à partir de 1753, et du banquier Guillaume Sabatier (1730-1808), cousin de Cambacérès et actionnaire fondateur de la Banque de France sous le Consulat et l’Empire.

Marbre serpentin des Vosges ; ‘granit’ ou ‘jaspe’ vert des Vosges ; marbre brocatelle d’Espagne ; bronze ciselé et doré (dorure d’origine).

H. 39 cm. (15 1/2 in.) ; D. total avec les anses : 23 cm. (9 in.).

DIMENSIONS DES COUPES : H. 7.8 et 7.9 cm. (3 x 3 1/8 in.) ; D. 19.1 et 19.4 cm. (7 ½ x 7 5/8 in.).

PROVENANCE : collection de Jean-Nicolas de Boullongne (1726-1787), conseiller au Parlement de Paris, commissaire aux Requêtes du Palais (1745), intendant des Finances de Louis XV (1753), et membre honoraire de l’Académie de Peinture et de Sculpture (1777), dans son hôtel particulier, sis rue Saint-Honoré à Paris « vis-à-vis les Jacobins » (détruit au cours du XIXe siècle, l’emplacement correspond à l’actuel n° 215), sa première vente après décès in situ, par Nicolas Georges et Nicolas-Jacinthe-Philippe Bizet, du 8 au 12 mai 1787, lot n° 247 (cette vente fut peut-être reportée); puis sa seconde vente in situ, également par Georges et Bizet, du 19 au 24 novembre 1787, lot n° 231 ; acquis au cours de la vente par Philippe-François Julliot (1755-1836) pour la somme de 460 livres ; possiblement collection de Jean-Baptiste-Charles-François de Clermont d’Amboise (1728-1792), chevalier de Clermont-Gallerande, marquis de Renel ou Reynel et seigneur de Montglas, ambassadeur de France à Lisbonne (1767), puis à Naples (1775) –  les coupes du marquis de Renel ont fait l’objet d’une saisie révolutionnaire effectuée les 6-7 et 10 juin 1793 dans son hôtel de la rue de Montholon à Paris ; elles ont été inventoriées au dépôt de Nesle en 1794 et expédiées au Museum central des Arts, autrement dit au Louvre, le 4 fructidor de l’an II (21 août 1794) ; collection du banquier Guillaume Sabatier (1730-1808), cousin de Jean-Jacques-Régis de Cambacérès (1753-1824), dans son hôtel particulier connu sous le nom d’hôtel de Durfort, sis au n° 5 de la place Vendôme à Paris, sa vente après décès, par Bizet, les 20 et 21 mars 1809, lot n° 86 (vendu 400 F.); possiblement Cabinet de M. A…, sis au n° 16 de la rue Saint-Fiacre à Paris, vente in situ par Bonnefond de La Vialle, les 14 et 15 avril 1834, lot n° 65.



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