Poinçon au ‘C’ couronné visible sur chaque candélabre et matérialisant une taxe sur les métaux décrétée par le parlement de Paris en février 1745, et qui, très impopulaire, fut finalement supprimée en février 1749.
H. 60 cm (23 ¾ in.) ; L. 66 et 72 cm (26 et 28 ½ in.) ; Pr. 25 cm. (10 in.).
PROVENANCE : collection du baron Guy de Rothschild (1909-2007) et de son épouse, Marie-Hélène (1927-1996), née Van Zuylen Van Nyevelt Van de Haar, au sein de l’hôtel Lambert à Paris ; puis descendance jusqu’à nos jours.
BIBLIOGRAPHIE : Gabriel Henriot, Encyclopédie du luminaire, formes et décors apparentés depuis l’Antiquité jusqu’à 1870, Tome V, XVIIIe siècle, Paris, Les éditions Guérinet, 1934, pl. 165, fig. n° 3 ; Claude Frégnac, Belles Demeures de Paris, 16e-19e siècle, Paris, Hachette Réalités, 1977, p. 75 et 254.
Ill. 1 – Elevation en face des croisées du Sallon au premier etage des nouveaux appartements du Palais Royal, estampe par A. Le Canu d’après Pierre Contant d’Ivry publiée en 1762 par Denis Diderot et d’Alembert, Recueil de planches sur les sciences, les arts libéraux et les arts méchaniques, avec leur explication, à Paris, chez Briasson, David l’aîné, Le Breton, Durand, 1762, Architecture et parties qui en dépendent, pl. XXIX.
Ill. 2 – Vue de l’un de nos deux candélabres chez les Rothschild, ornant en 1975 le salon de l’hôtel de la princesse Mathilde, 10 rue de Courcelles à Paris, peu de temps avant leur transfert au sein de l’hôtel Lambert.
Ill. 3 – Alexandre Serebriakoff (1907-1994), vue de l’un de nos deux candélabres ornant la bibliothèque du baron Guy de Rothschild au sein de l’hôtel Lambert, à Paris, aquarelle, signée et datée 1983.